Autres formations que plan d’expériences

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Tous les outils de la résolution de problèmes sont des outils à utiliser de façon préliminaire aux plans d’expériences. Nous les avons regroupés dans un module « Outils de la Qualité » de 8 à 12 heures dont vous trouverez la

fiche pédagogique ci-jointe.

La partie pratique de la résolution de problème se fait en équipes autour d’un jeu de rôle avec utilisation progressive des outils : COQ, QQOQCPC, Pareto, brainstorming, diagramme causes-effets ou 5M, arbre des causes, 5 pourquoi, plan d’actions, 5 S.

La partie AMDEC de ce module est optionnelle.

La Maîtrise Statistique du Procédé (MSP ou Statistical Process Control en anglais) est un module de 8 heures, connexe à celui des plans d’expériences (voir ma vision des plans d’expériences), dont vous trouverez la fiche pédagogique ci-jointe.

La partie pratique de la mise en place de la MSP se fait en équipes autour d’un mini process avec utilisation progressive des outils puis exercices sur des cartes de contrôle. Un approfondissement de 4 heures, sur les différents types de cartes de contrôle est possible.

Les processus et leur construction constituent un module de 4 heures, que l’on peut décliner en 4 heures, sur une application pratique sur un processus quelconque ou sur un procédé de façon à établir un « process maping », vous trouverez la fiche pédagogique ci-jointe.

De manière plus générale un module de 4 heures, sur l’histoire de la qualité permet de situer la naissance des principaux outils et la raison de leur apparition. L’évolution de la qualité jusqu’à la version la plus récente de la norme ISO 9000, explique les dérives les plus fréquentes ainsi que les conséquences pour l’entreprise. Un exemple d’entreprise performante permet de visualiser les différents concepts exposés.

Pour toute autre formation dans le domaine de la qualité et du lean-manufacturing, nous pouvons seuls ou en appui sur un de nos partenaires dispenser des formations par le jeu déjà existantes ou les concevoir.

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Diagnostic d’un procédé ou d’un produit sur lequel on veut réaliser un plan d’expériences

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Le diagnostic est l’étape la plus importante du déploiement d’un plan et totalise à lui seul 5 des 7 étapes clés :

1) Définition chiffrée de l’objectif : cela consiste à estimer ce que nous coûte aujourd’hui le problème à résoudre et l’espoir raisonnable de gain (stabilisation au meilleur niveau qualité observé); c’est la base qui permettra de calculer la rentabilité prévisionnelle du plan d’expériences,

2) Mise en commun de toutes les expertises : constitution d’un groupe pluridisciplinaire de 5 à 7 personnes qui connaissent chacun à leur façon le procédé ou le produit (production, régleur, méthodes, maintenance, contrôle, industrialisation, BE ou R & D, programme, …), animé par un maître d’œuvre interne à l’entreprise,

3) Choix correct des caractéristiques à optimiser et des modalités de leur mesure : les mesures doivent être en rapport étroit avec les problèmes rencontrées et capables (suffisamment précises en regard du niveau attendu de reproductibilité de fabrication; c’est souvent un point dur que nous ne vous feront court-circuiter sous aucun prétexte,

4) Choix des facteurs et des valeurs de leurs niveaux à tester : ce choix se fera à partir d’une analyse réalisée sur le terrain (devant le procédé ou le produit) en utilisant diverses méthodologies (5M, process-maping, … et beaucoup de bon sens). La reproductibilité des réglages et la suffisance des écarts entre les niveaux qui seront testés est primordiale pour l’interprétation et la reproductibilité ultérieure. C’est le point sur lequel notre plus value (expérience des procédés) est la plus forte en vous obligeant à regarder votre problème de façon nouvelle,

5) Choix de la stratégie pour l’étude des interactions : « sur un plan industriel, il y a plus à gagner à multiplier le nombre de facteurs testés, qu’à s’appesantir sur les problèmes d’interactions »; de cette stratégie découlera le choix d’une matrice d’expériences qui sera toujours fractionnaire et orthogonale pour permettre une exploitation ultérieure de la dispersion.

Si quelques points n’ont pu avoir de réponses immédiates, ils feront l’objet d’investigations dont l’aboutissement est impératif avant tout lancement du plan d’expériences.

Nous avons ainsi tous éléments rassemblés au sein d’un protocole qui permet de juger si l’investissement que constitue le plan d’expériences est rentable (essais, mesures, accompagnement pour analyse).

Pour voir la suite l’accompagnement pour analyse.

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Mon 1er article …

C’est avec une certaine émotion que je vous livre la naissance de ce site Internet, consacré aux plans d’expériences et à leur efficacité !

Je le dédie à mon père, Jacques ALEXIS, qui en a très souvent rêvé.

Au cours de sa longue et riche carrière, il a été confronté à l’ensemble des problèmes que peut rencontrer un ingénieur de production.

En France, il a été l’un des premiers acteurs à appliquer les techniques ‘’kanban’’ (la fabrication juste à temps), et les démarches de progrès continu.

Dès 1987, bien qu’ayant déjà largement dépassé l’âge officiel de la retraite, il a consacré ses efforts, et sa sagesse, à promouvoir l’approche, encore peu connue en France, développée par l’ingénieur japonais Genichi TAGUCHI.

La méthode TAGUCHI permet d’atteindre simultanément deux objectifs a priori antinomiques : améliorer la qualité et réduire les coûts des produits industriellement fabriqués. Sa mise en œuvre est relativement facile, rapide et permet des gains immédiats.

Dans de nombreuses entreprises, même parmi les mieux pourvues en matière grise, mon père observait fréquemment que des défauts de qualité, qui résistaient depuis des mois, voire des années, étaient résolus en quelques semaines, au terme d’une seule expérimentation, conduite selon cette méthode.

Cette efficacité exceptionnelle, il a pu la constater dans les domaines technologiques les plus variés : industries électroniques ou pharmaceutiques de pointe, aux opérations lourdes de laminage, en passant par la fabrication de pièces plastiques injectées, de ressorts roulés à froid, ou de changes pour bébés.

Quant à moi, avant d’être ingénieur-conseil, j’étais, dans les années 90, responsable de la R&D matériau, dans une entreprise de pointe, fabricant des matériaux composites carbone-carbone pour l’industrie du freinage aéronautique.

J’ai alors eu l’occasion d’apprécier l’efficacité des plans d’expériences.

Les processus de fabrication étaient longs, complexes, et onéreux. La qualité initiale des produits était satisfaisante, jusqu’au moment où apparut une dégradation sournoise, lente et continue, de leurs caractéristiques. Tous nos efforts, classiques, de recherche des causes et de leurs traitements possibles, s’avéraient sans effets.

Malgré l’incrédulité, non dissimulée, de la direction de l’entreprise, j’ai finalement obtenu son accord pour effectuer une série de plans d’expériences.

Avec la participation très motivée des cadres et personnels concernés (et le renfort discret de mon père), les résultats furent spectaculaires :

– les valeurs moyennes réelles des caractéristiques des produits fabriqués s’avérèrent meilleures que celles définies par le cahier des charges,par rapport à leurs moyennes,

– les dispersions des valeurs des caractéristiques de chacun des produits, étaient nettement réduites.

C’est le constat, vécu personnellement, de la puissance effective de l’outil plan d’expériences, qui m’a incité à me consacrer à leur promotion et à en faire, plus tard, mon cœur d’activité.

Notre collaboration a démarré dès 1991 sur la conception du logiciel KitTag, puis sur l’écriture du livre « Pratique industrielle des Plans d’expériences » paru en 1999 à l’AFNOR.

Bonne navigation, dans ce site qui devrait répondre à la majorité de vos questions et si ce n’est la cas, vous permettre de les poser !

Enfin, je tiens à vous signaler que ce site ‘’dynamique’’ a été conçu très économiquement (en utilisant des logiciels libres et gratuits), grâce à l’aide professionnelle et appréciée de Véronique CHENAVIER, et sera encore plus efficace grâce à vos remarques.

Philippe ALEXIS

Pour comprendre le plus efficacement possible ce qu’est et à quoi sert un plan d’expériences, allez voir A propos des plans d’expériences.

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Genichi TAGUCHI

Portrait du Docteur-ingénieur Genichi TAGUCHI

Le docteur-ingénieur Genichi Taguchi est né le 1er Janvier 1924 au Japon.

Diplômé du Kiryu technical college et docteur ès sciences de l’université de Kyushu, il fut professeur honoraire de l’institut de technologie de Nankin (République populaire de Chine).

Il entra en 1949 au Laboratoire de Communications Electriques (ECL) de la Compagnie Japonaise des Téléphones et Télégraphes où il travailla jusqu’en 1961 à l’amélioration de la productivité dans le secteur études et recherche. Il y obtint un succès remarquable dans le développement d’un nouveau système de commutation téléphonique du type cross bar.

Il enseigna au Japon comme professeur à l’université Aoyama Gakuin de Tokyo jusqu’en 1982. Pendant cette période, il a formé des générations d’ingénieurs dans l’industrie tout en travaillant comme consultant pour des entreprises de premier plan telles que Toyota, Fuji Film et Nippondenso.

Sa contribution majeure a consisté à combiner les techniques de l’ingénierie et des statistiques pour obtenir une amélioration rapide de la qualité et de réduction des coûts, en recherchant une optimisation au niveau de la conception du produit et des processus de fabrication. On lui doit la fonction perte de qualité et le ratio Signal/Bruit qui permettent de se positionner dès le début du développement du produit et, lorsqu’il est encore temps, d’apporter des améliorations d’un coût raisonnable.

La méthode Taguchi a été introduite aux Etats-Unis dès 1980 avec, comme pionniers, AT & Bell Laboratories, Ford Motor Company et Xerox.

Le prix Deming, la plus rare et la plus prestigieuse des reconnaissances au monde dans le domaine de la qualité lui est décerné et ce, à trois reprises. En 1986, il reçoit la médaille du Willard R. Rockwell pour sa découverte concernant la « fusion » des méthodes statistiques et de celles de l’ingénierie.

Le Docteur G. Taguchi a contribué à la création de l’American Supplier Institute dans le but d’élargir le champ de diffusion de ses méthodes et idées.

Celles-ci sont maintenant adoptées et mises en œuvre par des centaines d’entreprises industrielles aux Etats-Unis.

Il vit encore en novembre 2008.

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