Le plan d’expériences : un outil méconnu

L’outil plan d’expériences est souvent considéré comme la phase ultime d’une démarche (boîte à outils du 6 sigmas) alors que que c’est au contraire un formidable outil de débroussaillage d’un problème.

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Plans statiques

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Rapport de Travaux Pratiques pour la formation plans d’expériences

Un rapport-type (à télécharger) est donné en début de Travail Pratique (plan statique) et doit être complété au fur et à mesure des différentes étapes. A chaque étape :
– on se posera la question qu’est ce que j’ai appris,
– quel est l’écart par rapport à ce que j’attendais,
– quelles actions vais-je déclencher pour atteindre mon objectif.

Ce rapport, illustré par l’introduction d’images issus des outils utilisés et d’extractions du logiciel, sera ainsi autonome.

Ce rapport représentera la mémoire de l’expérience que vous aurez vécue, et traduira avec vos mots ce que vous avez compris de chaque étape.
Ce rapport fait souvent l’objet d’une appréciation.

Voici un exemple de rapport particulièrement réussi.

Outils utilisés pendant les Travaux Pratiques de la formation plans d’expériences

Les outils proposés pour le Travail Pratique (portant sur un plan statique) sont :

– une matrice de positionnement des interactions. Cette matrice permet avoir cocher les interactions supposées de visualiser quels sont les facteurs les plus concernés et ainsi de statuer sur les décisions à prendre : élimination d’un des 2 facteurs du couple des 2 facteurs en interaction ou constitution d’un facteur composite. Sur l’exemple ci-dessous le facteur « élastique » étant en interaction avec 5 autres facteurs, son élimination évitera l’apparition de 5 interactions qui auraient pu polluer notre modèle ultérieur.

– une aide à la définition des niveaux des facteurs. Cette aide permet de visualiser, si nous avons gardé 6 facteurs et que nous souhaitions étudier dans le plan d’expériences un domaine englobant un point de fonctionnement connu, comment répartir les niveaux des facteurs pour que leur combinatoire entoure ce point de fonctionnement. De plus après avoir choisi la matrice qui pourra accueillir les facteurs (ici les 6 facteurs à 2 niveaux chacun, donc une matrice L8), après avoir défini l’ordre de difficulté à régler chacun des facteurs pour changer de niveau, on pourra attribuer le facteur le plus difficile à régler à la colonne possédant le moins de changement de niveau, et ainsi de suite pour tous les facteurs.

– une aide à la saisie des données individuelles de mesure. Cette aide permet de visualiser au fur et à mesure de la réalisation des essais la performance de chacun des essais (grâce au ratio Signal sur Bruit (S/N)). Plus les écarts de S/N entre les essais sont importants plus on peut affirmer que l’expérimentation met en évidence que notre choix de facteurs et de niveaux agit bien sur la dispersion. Si de plus le ratio S/N de quelques essais s’approche ou dépasse l’objectif, on peut être rassuré quant à l’atteinte de l’objectif. On suit également l’état de consommation des ressources.

– une aide à la détermination du niveau d’un facteur, lorsqu’après analyse et les premiers essais de validation, on cherche à atteindre précisément l’objectif en déterminant par interpolation ou extrapolation le niveau du facteur que l’on a choisi en utilisant les résultats obtenus pour ses niveaux testés dans le plan.

– une aide au calcul de la capabilité résultante d’un essai de validation, à partir de la moyenne et de l’écart-type des résultats de cet essai , comparés à l’objectif initial.

Pour la simplification de la préparation des plans de mélange, l’outil est une feuille de calcul Excel qui peut être obtenu en nous contactant.