Cours et leurs supports pour la formation plans d’expériences

Les cours abordent deux sujets principaux : le premier, ce qu’est un plan d’expériences, le second, comment mettre en place un plan d’expériences, puis deux points particuliers : les plans de mélange et les plans dynamiques. Vous pouvez les télécharger voir ci-dessous.

Ce qu’est un plan d’expériences :

L’instabilité des valeurs des caractéristiques des produits fabriqués industriellement est le problème le plus commun quelque soit le type de produit fabriqué. Cette instabilité est due à un grand nombre de facteurs que l’on trouve en réalisant une analyse cause/effet (Ishikawa – diagramme en arête de poisson ou 5 M). Nous allons donc utiliser les plans d’expériences pour optimiser les performances des produits.

Les moyens utilisés sont les suivants :
– isoler les facteurs contrôlés (sur lesquels on peut facilement agir et définir la valeur de réglage, que l’on appellera niveau) et les facteurs bruit (qui sont impossibles ou économiquement non viables à maîtriser),
– tester le minimum (raison économique) de combinaisons de niveaux des facteurs contrôlés en utilisant des plans factoriels, fractionnaires, orthogonaux (les seuls capables de modéliser la dispersion),
– utiliser un indicateur de performance appelé ratio Signal sur Bruit (S/N) qui est indépendant de la valeur de la caractéristique mesurée (ce qui n’est pas le cas de l’écart-type),
– proposer une méthodologie simple et très puissante de choix des facteurs pour optimiser les performances des produits en réduisant d’abord au maximum la dispersion des valeurs des caractéristiques produit puis en recentrant la population de ces valeurs sur la valeur nominale souhaitée.

Un premier cours, illustré d’un exemple industriel, vous est proposé sous forme de diaporama et sous forme plus littérale (au format pdf et que vous pouvez télécharger).

Comment mettre en place un plan d’expériences :

Un plan d’expériences ne sera efficace que si l’on respecte 7 étapes clés et que son déploiement soit considéré comme un projet à mener en groupe.

Plus de 15 ans d’expérience vous sont proposées (trucs et astuces) pour :
– engager un plan d’expériences comme s’il s’agissait d’un investissement dont on attend un retour assuré,
– être certain de la qualité des réponses (mesures pertinentes et capables),
– prendre en compte la juste quantité de facteurs à tester (pertinence par rapport aux réponses attendues) et la suffisance des niveaux testés pour être significative,
– adopter une stratégie réaliste concernant la prise en compte des interactions possibles entre facteurs,
– bâtir à l’aide des 4 points ci-dessus le plan d’expérimentation minimal et économique quant à sa mise en œuvre,
– minimiser les risques lors de la réalisation des essais et des mesures,
– conduire une analyse des résultats qui rassure par rapport aux hypothèses (pertinence du choix des facteurs, justesse du modèle par rapport aux interactions),
– et enfin valider la solution puis la pérenniser.

Un deuxième cours, illustré d’exemples industriels, vous est proposé sous forme de diaporama au format pdf et que vous pouvez télécharger.

Le cas particulier des plans de mélange est aussi évoqué. Issu d’une communication au congrès de la chimiométrie (Lyon – 2007), il vous est proposé de pouvoir utiliser des matrices d’expériences orthogonales pour traiter le cas des mélanges.

La méthode classique de construction étant ardue et nécessitant des outils (logiciels spécifiques), une simplification de cette construction est possible avec un enrichissement de la connaissance de l’impact des facteurs (testés sur 2 à niveaux). Cette simplification consiste à définir les valeurs des niveaux compatibles avec les contraintes :
– de formulation (composants bornés ou non),
– d’orthogonalité.

Une fois ces valeurs de niveaux définies il sera possible d’utiliser une matrice orthogonale de manière classique.

Un troisième cours, illustré d’1 exemple industriel, vous est proposé sous forme de diaporama au format pdf et que vous pouvez télécharger.

Les plans d’expériences dynamiques sont aussi brièvement abordés. Développés par Genichi Taguchi, extrêmement puissants, on se contentera de définir le principe de fonctionnement de ces plans ainsi que de l’illustrer par un exemple d’utilisation sur la mise au point d’un instrument de mesure.

Un quatrième cours, illustré d’1 exemple industriel, vous est proposé sous forme de diaporama au format pdf et que vous pouvez télécharger.

Une assistance en ligne concernant la compréhension des cours des disponible.

Articles publiés dans revues

Voici les articles publiés soit dans des revues, soit sur des sites Internet, soit lors de conférences.

Illustration de l’utilisation des facteurs bruit pour produire avec le maximum de capabilité malgré des causes de variabilité incontournables. (2004-Agence Rhône-Alpes pour la maîtrise des matériaux)

Illustration de l’utilisation des plans dynamiques par Nissan pour la mise au point d’engrenages pour boîte de vitesse. (2001)

Illustration d’un dépouillement réalisé avec le ratio signal sur bruit (2000)

Philosophie du ratio signal sur bruit : c’est la base du dépouillement des résultats d’un plan d’expériences. (1999-CNAM)

Autres prestations proposées par Philippe ALEXIS

(Vous pouvez consulter les prestations de service)

Les plans d’expériences et leur déploiement ne représentent qu’une partie de notre activité.

Philippe ALEXIS travaille en réseau (voir Nos partenaires) :

– tout le long de la chaîne industrielle (de la conception à la libération du produit pour le client),

– à la mise en place de méthodologies (analyse de processus, Value Stream Maping, AMDEC (ou FMECA), SMED, analyse de la valeur) dont il peut être formateur (voir autres formations),

– sur l’organisation de cette chaîne (fonctions) mais aussi sur les flux (produit, information),

– sur l’audit de cette chaîne,

sur la récupération et la structuration des savoirs et savoirs-faire techniques,

sur la conception d’outils informatiques simples pour améliorer l’efficacité,

– sur la promotion et l’utilisation d’outils informatiques d’analyse de données, lorsque les plans d’expériences ne sont pas applicables (voir autres logiciels et Nos partenaires),

– et enfin sur la conception de formations par le jeu, qu’il assure (voir Nos partenaires),

dont de nombreuses entreprises peuvent témoigner.

(Vous pouvez consulter les prestations de service)

Diagnostic d’un procédé ou d’un produit sur lequel on veut réaliser un plan d’expériences

(Vous pouvez consulter les prestations de service)

Le diagnostic est l’étape la plus importante du déploiement d’un plan et totalise à lui seul 5 des 7 étapes clés :

1) Définition chiffrée de l’objectif : cela consiste à estimer ce que nous coûte aujourd’hui le problème à résoudre et l’espoir raisonnable de gain (stabilisation au meilleur niveau qualité observé); c’est la base qui permettra de calculer la rentabilité prévisionnelle du plan d’expériences,

2) Mise en commun de toutes les expertises : constitution d’un groupe pluridisciplinaire de 5 à 7 personnes qui connaissent chacun à leur façon le procédé ou le produit (production, régleur, méthodes, maintenance, contrôle, industrialisation, BE ou R & D, programme, …), animé par un maître d’œuvre interne à l’entreprise,

3) Choix correct des caractéristiques à optimiser et des modalités de leur mesure : les mesures doivent être en rapport étroit avec les problèmes rencontrées et capables (suffisamment précises en regard du niveau attendu de reproductibilité de fabrication; c’est souvent un point dur que nous ne vous feront court-circuiter sous aucun prétexte,

4) Choix des facteurs et des valeurs de leurs niveaux à tester : ce choix se fera à partir d’une analyse réalisée sur le terrain (devant le procédé ou le produit) en utilisant diverses méthodologies (5M, process-maping, … et beaucoup de bon sens). La reproductibilité des réglages et la suffisance des écarts entre les niveaux qui seront testés est primordiale pour l’interprétation et la reproductibilité ultérieure. C’est le point sur lequel notre plus value (expérience des procédés) est la plus forte en vous obligeant à regarder votre problème de façon nouvelle,

5) Choix de la stratégie pour l’étude des interactions : « sur un plan industriel, il y a plus à gagner à multiplier le nombre de facteurs testés, qu’à s’appesantir sur les problèmes d’interactions »; de cette stratégie découlera le choix d’une matrice d’expériences qui sera toujours fractionnaire et orthogonale pour permettre une exploitation ultérieure de la dispersion.

Si quelques points n’ont pu avoir de réponses immédiates, ils feront l’objet d’investigations dont l’aboutissement est impératif avant tout lancement du plan d’expériences.

Nous avons ainsi tous éléments rassemblés au sein d’un protocole qui permet de juger si l’investissement que constitue le plan d’expériences est rentable (essais, mesures, accompagnement pour analyse).

Pour voir la suite l’accompagnement pour analyse.

(Vous pouvez consulter les prestations de service)