Formation aux plans d’expériences en entreprise

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Cette formation ne requiert que peu de pré requis : notion de moyenne, d’écart-type, capabilité : elle est donc accessible au plus grand nombre.

Constituer de préférence un groupe de formation avec des personnels d’origine diverses : production, régleur, méthodes, maintenance, contrôle, industrialisation, BE ou R & D, programme, … car c’est de cette diversité que naitra la richesse dans l’application ultérieure.

La formation comporte :

– une partie théorique modulable entre 1 et 4 h (description plus ou moins rapide de qu’est-ce qu’un plan et comment calcule-t-on l’effet d’un facteur – suivie ou non de comment déployer un plan d’expériences),

– une partie pratique et ludique de 7 à 8 h sur la mise en place d’un plan d’expériences sur un procédé de notre conception pour améliorer sa capabilité,

– une partie déploiement de 4 h sur l’application immédiate à un premier problème du client.

Voir la fiche pédagogique.
Les supports de formation sont identiques à ceux des cours de formation initiale. Le logiciel KitTag utilisé en formation est celui que nous avons conçu.

Le but est de montrer que l’aspect mathématique et statistique est tout à fait secondaire si l’on est guidé pas à pas pour ne pas faire d’erreur de conception du plan. La méthodologie proposée, de déploiement en 7 points clé, garantit alors que les résultats seront interprétables : un plan d’expériences c’est 20% de statistiques et 80% d’organisation !

Cette méthodologie garantit (que sous réserve de la qualité du diagnostic) la stabilité d’un processus de fabrication, au meilleur niveau qualité observé!

L’idéal est d’enchainer le plus rapidement possible sur le diagnostic du procédé ou du produit à améliorer.

Voir nos références en terme de formation.

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Le plan d’expériences : un outil méconnu

L’outil plan d’expériences est souvent considéré comme la phase ultime d’une démarche (boîte à outils du 6 sigmas) alors que que c’est au contraire un formidable outil de débroussaillage d’un problème.

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Autres formations que plan d’expériences

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Tous les outils de la résolution de problèmes sont des outils à utiliser de façon préliminaire aux plans d’expériences. Nous les avons regroupés dans un module « Outils de la Qualité » de 8 à 12 heures dont vous trouverez la

fiche pédagogique ci-jointe.

La partie pratique de la résolution de problème se fait en équipes autour d’un jeu de rôle avec utilisation progressive des outils : COQ, QQOQCPC, Pareto, brainstorming, diagramme causes-effets ou 5M, arbre des causes, 5 pourquoi, plan d’actions, 5 S.

La partie AMDEC de ce module est optionnelle.

La Maîtrise Statistique du Procédé (MSP ou Statistical Process Control en anglais) est un module de 8 heures, connexe à celui des plans d’expériences (voir ma vision des plans d’expériences), dont vous trouverez la fiche pédagogique ci-jointe.

La partie pratique de la mise en place de la MSP se fait en équipes autour d’un mini process avec utilisation progressive des outils puis exercices sur des cartes de contrôle. Un approfondissement de 4 heures, sur les différents types de cartes de contrôle est possible.

Les processus et leur construction constituent un module de 4 heures, que l’on peut décliner en 4 heures, sur une application pratique sur un processus quelconque ou sur un procédé de façon à établir un « process maping », vous trouverez la fiche pédagogique ci-jointe.

De manière plus générale un module de 4 heures, sur l’histoire de la qualité permet de situer la naissance des principaux outils et la raison de leur apparition. L’évolution de la qualité jusqu’à la version la plus récente de la norme ISO 9000, explique les dérives les plus fréquentes ainsi que les conséquences pour l’entreprise. Un exemple d’entreprise performante permet de visualiser les différents concepts exposés.

Pour toute autre formation dans le domaine de la qualité et du lean-manufacturing, nous pouvons seuls ou en appui sur un de nos partenaires dispenser des formations par le jeu déjà existantes ou les concevoir.

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Autres types de plans

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Pour être exhaustif beaucoup d’autres types de plans existent :

– Plans en carré gréco-latin (Sir Ronald Aylmer Fischer);

– Plans de Plackett et Burman;

– Plans de Rechtschaffner;

– Méthode du simplexe;

– Plans composite centré (Box et Wilson);

– Réseaux uniformes de Doehlert;

– Plans optimaux.

Nous nous attacherons à commenter en quoi ces différents plans sont adaptés ou non à la résolution par des non spécialistes de problèmes liés à la dispersion des caractéristiques à optimiser.

L’ensemble des informations qui suivent proviennent de l’excellent panorama réalisé entre 1996 et 2005 par l’association Expérimentique : « Les Plans d’expériences » sous la coordination de François Louvet et Luc Delplanque paru en oct 2005.

Ces plans ont été créés selon les lois d’évolution suivantes :

Si nous avons déjà décrit la notion d’orthogonalité, la notion d’optimalité peut se traduire par l’obtention d’une matrice d’expérimentation à la carte (en laissant la possibilité d’affecter à chaque facteur un nombre spécifique de niveaux et ne prenant en compte éventuellement qu’une partie des interactions) : cette sophistication est hors de portée de la plupart des expérimentateurs. De plus les plans non orthogonaux ne sont pas adaptés à la recherche d’une solution dont on cherche prioritairement à optimiser la dispersion.

Plans en carré gréco-latin et hyper gréco-latin :

ont été appliqués à l’agronomie dès 1924.

Principe de construction :

se traduisent par les matrices particulières (intégrés par Taguchi) :

L9 (4 facteurs à 3 niveaux),

L16 (5 facteurs à 4 niveaux),

L25 (6 facteurs à 5 niveaux).

Plans de Plackett et Burman :

destinés à l’étude des effets moyens d’un grand nombre de facteurs à 2 niveaux (plan de criblage) ont été définis dès 1946.

Principe de construction :

Ces plans se traduisent par les matrices (intégrés ou non par Taguchi) :

L4 ( 3 facteurs à 2 niveaux)

L8 ( 7 facteurs à 2 niveaux)

L12 (11 facteurs à 2 niveaux)

L16 (15 facteurs à 2 niveaux)

– L20 (19 facteurs à 2 niveaux) : non proposée par G. Taguchi

– L24 (23 facteurs à 2 niveaux) : non proposée par G. Taguchi

L32 (31 facteurs à 2 niveaux)

Plans de Rechtschaffner :

destinés à l’étude de facteurs à 2 niveaux et de leurs interactions de niveau 1 ont été définis dès 1967.

Voici 4 exemples de matrices :

à comparer avec les L8 (k=3) et L16 (k=4 et 5) : l’économie d’essais est faible ou nulle !

Il est très rare que l’ensemble des facteurs considérés soient chacun en interaction avec tous les autres, en général quelques essais permettent d’isoler les quelques facteurs en interaction.

Taguchi a proposé une matrice L16 pour l’étude de 5 facteurs à 2 niveaux et de leurs 10 interactions de niveau 1.

Méthode du simplexe :

Méthodologie développée dès 1960 consistant à ne faire varier qu’un facteur à la fois tout en ne dépendant pas du choix du réglage initial de chaque facteur.

Principe de construction :

Illustration avec 2 facteurs U1 et U2 dont le réglage initial commun est 5, puis on réalise U1=15 et U2=5, puis U1=5 et U2=15, on classe ces 3 essais en ordre décroissant de performance (B)est, (N)ext to the worst et (W)orst; (W) sera éliminé et l’on construira (R)eflect comme le symétrique de (W) par rapport aux 2 autres essais; l’essai R sera fait avec U1=15 et U2=15. On compare ces 3 points et ainsi de suite.

La convergence vers un point optimum est d’autant plus longue que que le simplexe initial est éloigné de l’optimum et que le pas de variation des facteurs est petit. D’où introduction à partir de 1965 du simplexe à pas variable. N’est applicable que sur un petit nombre de facteurs et si l’on ne cherche qu’à optimiser une seule caractéristique à la fois !

Plans composites centrés :

Ces plans sont principalement utilisés pour l’obtention de surfaces de réponses (modèles de comportement d’un produit (polynomiaux du 2nd degré) utilisant un petit nombre de points représentant au mieux la totalité de l’espace étudié) lesquelles permettent la localisation rapide d’un optimum. Ceux de Box et Wilson consistent à rajouter des points en étoile par rapport à un plan factoriel complet en plus de n0 répétitions effectuées au point central.

2 postulats (l’isovariance par rotation et la précision uniforme) sont à la base de leur interprétation. Or ces postulats sont souvent mis à mal par les faits expérimentaux !

Réseaux uniformes de Doehlert :

C’est une autre forme de plans composites centrés où les points d’essai sont tous à équidistance d’un point central (point de fonctionnement connu) et leur nombre est égal à :

k étant le nombre de facteurs et n0 le nombre de répétitions effectuées au point central

On remarquera que la construction des points se fait à partir d’un simplexe.

Plans optimaux :

le nombre d’essai minimal (P) est donné par la formule suivante :

mi étant le nombre de niveaux pour chacun des k facteurs

Le nombre d’essais retenu sera déterminé par calcul et sera évidement supérieur au nombre ci-dessus. Le calcul ultérieur sert à déterminer quels sont les N essais pris parmi la totalité qui fourniront l’information optimale (quantité d’information, variance, covariance) en utilisant un algorithme d’échange entre les essais.

La matrice aura autant de lignes (N) que d’essais et autant de colonnes que le nombre P, le produit de la transposée de cette matrice par cette même matrice nous donnera la matrice d’information. C’est sur cette matrice d’information que seront effectué les calculs. On utilise l’algorithme d’échange et on regarde si les indicateurs d’optimalité progressent, on s’arrête lorsqu’on obtient un optimum. On rajoute ensuite progressivement un essai (donc la matrice grossit), et on regarde si les indicateurs d’optimalité progressent encore. Le résultat est un compromis entre un nombre d’essais (supérieur à P) et l’optimalité de l’information obtenue.

Cette complexité de construction est complétée par celle de l’interprétation : même si on réalise une économie d’essais, celle-ci est-elle contre balancée par la fiabilité de l’interprétation d’une expérimentation orthogonale ? Notre avis est négatif.

Ces plans sont utilisés par certains logiciels : voir article sur autres logiciels.

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