Autres logiciels

(Vous pouvez consulter nos prestations de service)

Afin que vous ayez une vue complète des logiciels disponibles sur le marché j’ai réalisé une enquête sur les différents logiciels.

Voici le résultat de cette enquête :

Produit

Editeur

Site Internet

Adresse

Boite à Plans d’Expériences

Sector

http://www.sector-sa.net
sector@sector-group.eu
logiciels@sector-group.eu

12, avenue du Québec  BP 636 – Villebon sur Yvette
91965 COURTABOEUF CEDEX
Tel : 01 69 59 27 27 – Fax : 01 69 59 27 28

Corico

Coryent Conseil

http://www.coryent.com
renseignement@coryent.com

28, rue Sainte Adélaïde
78000 VERSAILLES
Tel : 01 30 21 89 17 – Fax : 01 30 21 89 17

Design-Expert
Design-Ease

Integral Software

http://www.intesoft.com/produits/index.html
Réponse contact sur leur site

1, rue Favart
75002 PARIS
Tél. 01 42 46 61 29

DesignXplorer

Ansys

www.ansys.com
laurent.arduin@ansys.com

Immeuble Einstein, 11 avenue albert Einstein
69100 VILLEURBANNE
Tel : 04 78 94 56 40

Destra

ABW Concept

www.abwconcept.com
nathalie.meier@abwconcept.com

91, Clos du Château – Lieu dit La Frasse
74950 SCIONZIER
Tél: 04 50 96 00 25

Ellipse
(développé par M. PILLET)

Transfert de Connaissances

ARKHÉ International

http://www.tdc.fr
sandrine.beaujon@knowllence.com

http://www.arkhe.com/logiciels/logiciels-pedagogiques/simdi/index.html
christine.carreau@arkhe.com

BP 2
25520 GOUX LES USIERS
Tel : 03 81 38 29 50 – Fax : 03 81 38 29 59
ARKHÉ International 580, cours de la Libération
33400 TALENCE
Tél : 05 56 37 29 38

JUMP

SAS Institute

http://www.jmp.com
Frank.Baudet@fra.sas.com

Domaine de Grégy  BP 5
77166 GREGY SUR YERRES
Tel : 01 60 62 11 11 – Fax : 01 60 62 11 99

KitTag

Ph. Alexis

https://planexperiences.com/
alexis.philippe@wanadoo.fr

165 route de Genève
69140 RILLIEUX-LA-PAPE
Tél: 06-07-04-59-94  et  09-71-32-34-92

Labkey-Stat

Doriane

http://www.doriane.com
contact@doriane.com
tristan.duminil@doriane.com

31 avenue Jean Médecin
06000 NICE
Tél : 04 92 47 84 44

Lumière

Sier

sier-lumiere@wanadoo.fr

16 avenue du petit Lac
95 210 SAINT GRATIEN
Tel : 01 39 89 73 01 – Fax : 01 39 89 83 82

Minitab

Minitab

http://www.minitab.fr
bienvenue@minitab.fr

1, cité Paradis
75010 PARIS
Tel : 01 55 33 12 62 – Fax : 01 55 33 12 39

MODDE

Sigma Plus

http://www.sigmaplus.fr
ccharles@sigmaplus.fr

6, rue Collange
92300 LEVALLOIS-PERRET
Tel : 01 47 30 37 30 – Fax :01 47 30 37 31

Nemrodw

LPRAI

http://www.nemrodw.com
lprai@nemrodw.com

40, bd Icard
13010 MARSEILLE
Tél: 04 91 78 36 55 – Fax: 04 91 78 51 75

NEURO PEX

Netral

http://www.netral.com/logiciels/neuropex-fr.html
info@netral.com

14 rue Verdi
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Tel  : 01.46.38.75.12

Planifier (Edition Nucleaire)

Millisoft

http://www.millisoft.fr
MilliSoft@millisoft.fr

La Mazarine – Bât.A – BP 8
13545 AIX EN PROVENCE CEDEX 4
Tel : 04 42 24 42 98 – Fax : 04 42 24 43 56

QS-STAT

Q-DAS France

obi_procost_jcj@compuserve.com
http://www.q-das.fr/qsstat.php
emmanuel.marie@q-das.fr

38 rue de la Station
95130 FRANCONVILLE
Tel: 01 34 37 34 90

SAS / QC

SAS Institute

http://www.sas.com/France
afid.ghaz@fra.sas.com

Domaine de Grégy  BP 5
77166 GREGY SUR YERRES
Tel : 01 60 62 11 11 – Fax : 01 60 62 11 99

SPAD

Cisia Ceresta

http://spadsoft.com
info@spad.eu

261, rue de Paris
93556 MONTREUIL CEDEX
Tel : 01 55 82 15 15 – Fax : 01 43 63 21 00

Statgraphics Plus

Sigma Plus

http://www.sigmaplus.fr
ccharles@sigmaplus.fr

6 r Collange
92300 LEVALLOIS PERRET
Tél : 01 47 30 37 30 – Fax :01 47 30 37 31

Statistica Plan d’Expériences

Statsoft

http://www.statsoft.com
info@statsoft.fr
fcouvelard@statsoft.fr

31, cours des Juilliottes
94700 MAISONS-ALFORT

Tel : 01 45 185 999 – Fax : 01 45 185 285

Ou la liste téléchargeable ci-dessous :

Logiciels de plan d’expériences

Beaucoup de logiciels ne sont plus maintenus et donc plus vendus, le marché étant peu important, les développements ou produits nouveaux sont rares.

On peut citer 2 produits nouveaux (plus de 5 ans d’existence) aux concepts équivalents qui sortent de l’approche traditionnelle :

Ces 2 produits proposent de définir des « zones » où parmi l’ensemble des produits préalablement testés, ceux-ci sont « sans défaut ». Ces zones sont définies par des règles qui sont des combinaisons entre paires, triplets ou quadruplets de facteurs, ces combinaisons sont bornées.

On doit citer le produit Jump de chez SAS qui pour un prix très compétitif met à disposition un outil très puissant que l’éditeur voudrait voir utiliser comme Excel quand on doit réaliser : des analyses de données, des statistiques, des plans d’expériences, des cartes de contrôle, …

L’ergonomie des logiciels devra être un facteur de choix important sachant que vous ne serez qu’un utilisateur occasionnel et qu’il est important d’être bien guidé pour mener à bien une expérimentation.

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Statisques de fréquentation du site

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Merci à vous pour votre contribution au succès de fréquentation de ce site.

L’année 2010 est restée très bonne malgré une production d’articles en baisse :

L’année 2009 a vu la montée en puissance liée à une production d’articles régulière et soutenue :

Le démarrage courant décembre 2008 a été formidable suite à l’envoi d’un mailing quant à la création du site :

Merci de votre visite et par là-même de collaborer aux bons résultats !

Vous pouvez visionner une intervention réalisée le 20/02/2009 au salon Primevère à Eurexpo-Lyon sur les bénéfices apportés par la création d’un site dynamique : la vidéo.

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Interactions et désaliassage

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Au sein des plans factoriels fractionnaires saturés L2n (plan de 2n-1 facteurs à 2 niveaux : par exemple plan L8 pour 7 facteurs à 2 niveaux) s’il existe des interactions entre facteurs, celles-ci se superposeront lors du dépouillement aux effets des facteurs.

Par exemple pour chacun des p facteurs, (p-1) / 2 interactions d’ordre 1, issues des p-1 autres facteurs se superposent à lui è le calcul de l’effet de chaque facteur a alors toutes les chances d’être faussé par les effets de ces interactions ! De plus, plus les facteurs sont très nombreux, plus le nombre d’interactions potentielles est énorme, par exemple :

Interaction d’

Pour 7 facteurs

Ordre 1

= C27 = 21 interactions

Si nous devions étudier en même temps que les facteurs les interactions des premiers ordres le nombre d’essais serait lui aussi énorme.

Aussi nous choisissons de n’étudier les interactions qu’ultérieurement entre les seuls facteurs jugés très influents. En effet la valeur de l’effet d’une interaction entre 2 facteurs, si elle existe, dépendra des valeurs des effets respectifs des facteurs :

Effet facteurs

Facteur 1 : fort

Facteur 1 : moyen

Facteur 1 : faible

Facteur 2 : fort

Interaction forte

Interaction moyenne

Interaction moyenne

Facteur 2 : moyen

Interaction moyenne

Interaction moyenne

Interaction faible

Facteur 2 : faible

Interaction moyenne

Interaction faible

Interaction faible

Il est peu probable d’avoir des interactions avec un effet important entre des facteurs n’ayant eux-mêmes un effet peu important.

C’est-à-dire que lors des premiers plans nous utiliserons des matrices d’expériences saturées de 2n essais pour 2n-1 facteurs ne laissant aucune place pour l’étude des interactions.

Mais une parade existe pour déterminer l’effet des facteurs sans être pollué par des interactions si seules les interactions d’ordre 1 se manifestent : le désaliassage.

Le désaliassage ne peut être appliqué que si la matrice utilisée est orthogonale. Cela consiste à refaire un 2ème plan ayant le même nombre d’essais en permutant les niveaux 1 et 2 de la précédente matrice.

Ceci donnerait par exemple pour une matrice L8 (7 facteurs à 2 niveaux) :

En analysant simultanément les 8 + 8 =16 essais on obtient :

On remarque que dans la matrice L16 obtenue en agglomérant le 1er et le 2ème plan, les 7 facteurs se retrouvent placés dans des colonnes dans lesquelles on ne retrouve que les seuls facteurs : on peut donc ainsi calculer l’effet pur de chaque facteur. Par contre, réparties dans 7 autres colonnes (hors la 1ère) on cumule l’ensemble des interactions d’ordre 1 : on peut donc ainsi évaluer leur effet global.

Par similitude on peut désaliasser toute matrice L2n.

Calcul des effets des interactions

S’il est nécessaire de calculer les interactions, alors on le fera pour les seuls facteurs ayant les effets les plus importants.

Des matrices spécifiques existent pour l’étude des interactions d’ordre 1. Par exemple la L16 permet l’étude de 5 facteurs et de leurs 10 (C25) interactions d’ordre 1 :

Ainsi dans cet exemple en réalisant 8 puis 8 puis 16 soit 32 essais on est capable de calculer l’effet de 7 facteurs et des 10 principales interactions, au leu de passer par un plan complet de 27 soit 128 facteurs.

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Autres types de plans

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Pour être exhaustif beaucoup d’autres types de plans existent :

– Plans en carré gréco-latin (Sir Ronald Aylmer Fischer);

– Plans de Plackett et Burman;

– Plans de Rechtschaffner;

– Méthode du simplexe;

– Plans composite centré (Box et Wilson);

– Réseaux uniformes de Doehlert;

– Plans optimaux.

Nous nous attacherons à commenter en quoi ces différents plans sont adaptés ou non à la résolution par des non spécialistes de problèmes liés à la dispersion des caractéristiques à optimiser.

L’ensemble des informations qui suivent proviennent de l’excellent panorama réalisé entre 1996 et 2005 par l’association Expérimentique : « Les Plans d’expériences » sous la coordination de François Louvet et Luc Delplanque paru en oct 2005.

Ces plans ont été créés selon les lois d’évolution suivantes :

Si nous avons déjà décrit la notion d’orthogonalité, la notion d’optimalité peut se traduire par l’obtention d’une matrice d’expérimentation à la carte (en laissant la possibilité d’affecter à chaque facteur un nombre spécifique de niveaux et ne prenant en compte éventuellement qu’une partie des interactions) : cette sophistication est hors de portée de la plupart des expérimentateurs. De plus les plans non orthogonaux ne sont pas adaptés à la recherche d’une solution dont on cherche prioritairement à optimiser la dispersion.

Plans en carré gréco-latin et hyper gréco-latin :

ont été appliqués à l’agronomie dès 1924.

Principe de construction :

se traduisent par les matrices particulières (intégrés par Taguchi) :

L9 (4 facteurs à 3 niveaux),

L16 (5 facteurs à 4 niveaux),

L25 (6 facteurs à 5 niveaux).

Plans de Plackett et Burman :

destinés à l’étude des effets moyens d’un grand nombre de facteurs à 2 niveaux (plan de criblage) ont été définis dès 1946.

Principe de construction :

Ces plans se traduisent par les matrices (intégrés ou non par Taguchi) :

L4 ( 3 facteurs à 2 niveaux)

L8 ( 7 facteurs à 2 niveaux)

L12 (11 facteurs à 2 niveaux)

L16 (15 facteurs à 2 niveaux)

– L20 (19 facteurs à 2 niveaux) : non proposée par G. Taguchi

– L24 (23 facteurs à 2 niveaux) : non proposée par G. Taguchi

L32 (31 facteurs à 2 niveaux)

Plans de Rechtschaffner :

destinés à l’étude de facteurs à 2 niveaux et de leurs interactions de niveau 1 ont été définis dès 1967.

Voici 4 exemples de matrices :

à comparer avec les L8 (k=3) et L16 (k=4 et 5) : l’économie d’essais est faible ou nulle !

Il est très rare que l’ensemble des facteurs considérés soient chacun en interaction avec tous les autres, en général quelques essais permettent d’isoler les quelques facteurs en interaction.

Taguchi a proposé une matrice L16 pour l’étude de 5 facteurs à 2 niveaux et de leurs 10 interactions de niveau 1.

Méthode du simplexe :

Méthodologie développée dès 1960 consistant à ne faire varier qu’un facteur à la fois tout en ne dépendant pas du choix du réglage initial de chaque facteur.

Principe de construction :

Illustration avec 2 facteurs U1 et U2 dont le réglage initial commun est 5, puis on réalise U1=15 et U2=5, puis U1=5 et U2=15, on classe ces 3 essais en ordre décroissant de performance (B)est, (N)ext to the worst et (W)orst; (W) sera éliminé et l’on construira (R)eflect comme le symétrique de (W) par rapport aux 2 autres essais; l’essai R sera fait avec U1=15 et U2=15. On compare ces 3 points et ainsi de suite.

La convergence vers un point optimum est d’autant plus longue que que le simplexe initial est éloigné de l’optimum et que le pas de variation des facteurs est petit. D’où introduction à partir de 1965 du simplexe à pas variable. N’est applicable que sur un petit nombre de facteurs et si l’on ne cherche qu’à optimiser une seule caractéristique à la fois !

Plans composites centrés :

Ces plans sont principalement utilisés pour l’obtention de surfaces de réponses (modèles de comportement d’un produit (polynomiaux du 2nd degré) utilisant un petit nombre de points représentant au mieux la totalité de l’espace étudié) lesquelles permettent la localisation rapide d’un optimum. Ceux de Box et Wilson consistent à rajouter des points en étoile par rapport à un plan factoriel complet en plus de n0 répétitions effectuées au point central.

2 postulats (l’isovariance par rotation et la précision uniforme) sont à la base de leur interprétation. Or ces postulats sont souvent mis à mal par les faits expérimentaux !

Réseaux uniformes de Doehlert :

C’est une autre forme de plans composites centrés où les points d’essai sont tous à équidistance d’un point central (point de fonctionnement connu) et leur nombre est égal à :

k étant le nombre de facteurs et n0 le nombre de répétitions effectuées au point central

On remarquera que la construction des points se fait à partir d’un simplexe.

Plans optimaux :

le nombre d’essai minimal (P) est donné par la formule suivante :

mi étant le nombre de niveaux pour chacun des k facteurs

Le nombre d’essais retenu sera déterminé par calcul et sera évidement supérieur au nombre ci-dessus. Le calcul ultérieur sert à déterminer quels sont les N essais pris parmi la totalité qui fourniront l’information optimale (quantité d’information, variance, covariance) en utilisant un algorithme d’échange entre les essais.

La matrice aura autant de lignes (N) que d’essais et autant de colonnes que le nombre P, le produit de la transposée de cette matrice par cette même matrice nous donnera la matrice d’information. C’est sur cette matrice d’information que seront effectué les calculs. On utilise l’algorithme d’échange et on regarde si les indicateurs d’optimalité progressent, on s’arrête lorsqu’on obtient un optimum. On rajoute ensuite progressivement un essai (donc la matrice grossit), et on regarde si les indicateurs d’optimalité progressent encore. Le résultat est un compromis entre un nombre d’essais (supérieur à P) et l’optimalité de l’information obtenue.

Cette complexité de construction est complétée par celle de l’interprétation : même si on réalise une économie d’essais, celle-ci est-elle contre balancée par la fiabilité de l’interprétation d’une expérimentation orthogonale ? Notre avis est négatif.

Ces plans sont utilisés par certains logiciels : voir article sur autres logiciels.

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